L’émergence du kush en Afrique de l’Ouest, notamment en Sierra Leone, représente un tournant critique dans la lutte contre la toxicomanie. Cette drogue, aux effets dévastateurs, a déjà été signalée en Guinée et au Libéria, deux pays qui partagent des frontières poreuses avec la Sierra Leone, facilitant ainsi le trafic. Sa composition, qui pourrait inclure des substances aussi inquiétantes que des os humains, associée à son faible coût, a entraîné une dépendance massive, en particulier parmi les jeunes, semant le chaos au sein des communautés et exacerbant les problèmes de sécurité. Cette situation alarmante met en lumière les défis considérables en matière de santé publique, l’urgence de mettre en place des interventions efficaces et la nécessité d’une coopération internationale pour endiguer cette crise et protéger les générations futures.

Les personnes dépendantes se reconnaissent facilement : titubant, les pieds enflés d’ulcères, elles sont présentes partout dans les grandes villes, des adultes aux plus jeunes. Au départ, la consommation de cette drogue était principalement motivée par son prix bas, mais elle est désormais alimentée par un marché local en pleine expansion.

Une nouvelle version de ce kush, aux connotations mystiques, selon certaines rumeurs, aurait fait son apparition au Sénégal. Si cela s’avère, les autorités et la société sénégalaise devraient sérieusement s’inquiéter, car les ravages de cette drogue sont incalculables.


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