Après l'autopsie réalisée sur le corps de l'ex-ministre des Finances, Mamadou Moustapha Bâ, le procureur de la République a indiqué, selon le parquet, que : « Les résultats de l'autopsie ordonnée, visant à déterminer les causes du décès du ministre Mamadou Moustapha Bâ, ont révélé plusieurs éléments qui tendent à prouver que la mort n'est pas naturelle. »

Le procureur a précisé que, pour les besoins de l'enquête, des actes complémentaires étaient nécessaires. Par conséquent, les formalités liées à la levée du corps et à l'inhumation ont été reportées à une date ultérieure.

Cette annonce a profondément secoué le pays, car personne ne s'attendait à de telles révélations. Elle a notamment perturbé le processus de deuil de la famille, car la cérémonie de levée du corps, initialement prévue pour ce dimanche, n'a pas pu avoir lieu. En effet, la dépouille n'a toujours pas été libérée par le procureur. La famille du défunt se trouve dans un état de grande confusion.

Cependant, de nouveaux éléments apparaissent dans cette affaire. Selon le journal L'Observateur, la veuve de Mamadou Moustapha Bâ, ancienne ministre des Finances et du Budget, devrait être entendue par la Division des investigations criminelles (DIC), qui mène l'enquête sur la mort de son mari. La convocation de la veuve « est sur la table du patron de la DIC », précise le journal. « Étant l'une des premières personnes à avoir vu le corps de son mari en France, les enquêteurs cherchent à en savoir plus sur les fréquentations de celui-ci en France, les derniers contacts qu'il a eus, son état de santé », ajoute-t-il. Les policiers souhaiteraient également connaître l'identité des personnes qui ont récupéré ses bagages à l'hôtel où il séjournait.

D'autres auditions sont également prévues à la DIC, concernant des « personnalités proches du défunt », toujours selon L'Observateur.

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