Le viol de cette petite fille, aujourd'hui âgée de huit ans, a eu lieu en octobre, mais l'affaire n'a attiré l'attention qu'il y a environ deux semaines, lorsque sa mère a pris la parole dans un podcast et auprès de la presse locale, demandant des avancées dans l'enquête.

La semaine dernière, le ministre de la Police, Senzo Mchunu, a indiqué que la police menait l'enquête "avec le plus grand sérieux" et avait identifié trois suspects, parmi lesquels des membres du personnel de l'école située dans la province du Cap-Est (sud-est).

Plus de 2 000 personnes ont manifesté au Cap, selon un constat de l'AFP, et des milliers d'autres dans plusieurs grandes villes, notamment Pretoria, Johannesburg et Durban.

Dans un cas similaire, la police a annoncé mardi l'arrestation d'un enseignant accusé d'avoir violé une élève de 13 ans dans le nord du pays.

La ministre de l'Éducation, Siviwe Gwarube, a déclaré mardi aux médias que le gouvernement devait s'assurer que les prédateurs sexuels ne fassent pas partie du personnel scolaire et qu'ils soient inscrits au registre national des délinquants sexuels condamnés.

En février, le gouvernement avait promis de rendre ce registre public, mais le processus est actuellement bloqué en raison de retards juridiques.

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